L’une des clés pour appréhender cette profusion des formes de journalisme est le grand écart permanent entre une tendance à la généralisation et une tendance à la spécialisation. Cette dernière s’est accélérée et s’est renforcée à l’ère numérique.

Le journalisme est à la fois un et multiple. Une des clés pour mieux appréhender les diverses formes de journalisme est le grand écart permanent entre ses tendances à la généralisation et à la spécialisation. En d’autres termes, le fait de se cantonner dans une branche spéciale d’activités ou une exclusivité ne prive-t-il pas le journaliste de toute la richesse d’un regard « généraliste » ? Faut-il envisager les journalismes spécialisés comme une trajectoire dans la carrière journalistique ? Et si oui, qu’est-ce que le numérique apporte ou non dans ces spécialisations ?

Les journalismes, comme tant d’autres secteurs de la société, ne sont pas épargnés par la numérisation. L’information journalistique, dès l’étape de sa production et quelle que soit sa forme (texte, son ou image), est désormais un fichier numérique dont les possibilités de circulation semblent infinies, indépendamment du support auquel cette information est destinée à l’origine. Cet ouvrage analyse les enjeux liés aux spécialisations en journalisme à l’ère numérique.

Le 12 février dernier est sorti en librairie l’ouvrage collectif « Journalisme spécialisés à l’ère numérique » sous la direction de Monsieur Henri Assogba, de l’Université de Laval.

On y retrouve, entre autres, des contributions de professionnels issus d’institutions membres du Réseau Théophraste dont Amandine Degand (IHECS) , Bertrand Labasse (Universty of Ottawa) et Rayya Roumanos Université Bordeaux Montaigne)

Cette publication fait suite au colloque international du Réseau Théophraste qui s’est tenu à l’Université de Laval en 2018.

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